Cependant, si on regarde seulement les financements par origine géographique, on s’aperçoit que les financements français ont diminué fortement de 11,3 Mds € à 9,7 Mds €, les financements étrangers passant de 5,2 Mds€ à 9 Mds€.
Pour l’instant, il ne semble pas qu’il y ait eu en 2018 de diminutions des fonds investis par les Business Angels. C’est l’analyse que fait France Angels. France Invest note également une progression des fonds investis par les Investisseurs privés et les Family Office (non différenciés dans l’étude). Mais cela va-t-il durer ?
Sans les financements par les BAs, des sociétés au fort potentiel n’existeraient pas et nous en avons des exemples dans notre portefeuille. De nouvelles mesures d’incitation fiscale (comme celles qui existent dans les principaux pays européens) dynamiseraient fortement ces investissements avec un délai de retour sur investissement de moins de 2 ans, pour les finances de l’état.
C’est le sens de la proposition faite par France Angels en réponse à la consultation du gouvernement sur le Pacte productif 2025, demandant un taux de déduction IRPP porté de 18% à 50% avec un plafond de déduction spécifique de 100.000 € par part fiscale, en cas de souscription au capital des PME innovantes.
Espérons que notre message sera entendu. Amicalement, Jacques Tamisier Président des Business Angels des Grandes Écoles
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